Les découvertes de fossiles de cette année, de vastes nouvelles collections d’espèces à des curiosités merveilleuses et bizarres, ont contribué à révéler la richesse et la diversité de la vie sur Terre au cours du dernier demi-milliard d’années.
1. Des invertébrés impressionnants
Il y a 518 millions d’années
Le biote de Qingjiang, en Chine, est un trésor de fossiles magnifiquement conservés, notamment des méduses (à gauche), des gelées à peigne (au milieu), des dragons de boue (à droite) et des arthropodes. Les vestiges documentent l’explosion cambrienne, une floraison rapide de formes de vie, et comprennent de nombreux organismes jamais vus auparavant – même sur le plus célèbre site de fossiles cambriens, les schistes de Burgess au Canada (SN : 4/27/19, p. 14).
2. La marche des tétrapodes
290 millionsà 280 millions d’années
À l’aide de squelettes recréés, de pistes fossiles, de simulations informatiques et d’un robot (illustré), les scientifiques ont conclu que le quadrupède Orobates pabsti tenait son ventre hors du sol alors qu’il marchait avec une ondulation latérale minimale. Pour une créature aussi ancienne, O. pabsti – l’un des plus anciens amniotes, un groupe qui comprend les reptiles et les mammifères – avait une démarche étonnamment efficace (SN : 16/02/19, p. 7).
3. Le plus ancien cancer des os
240 millions d’années
Une excroissance préservée dans le fémur gauche fossilisé d’une ancienne tortue apparentée est le plus ancien cas connu de cancer des os chez un amniote (le crochet indique la tumeur sur le fossile de plusieurs centimètres de long) (SN : 3/16/19, p. 5).
4. Un os pour mâcher
165 millions d’années
Des millions d’années avant l’émergence des vrais mammifères, un mammifère parent de la taille d’une musaraigne, Microdocodon gracilis (illustré), possédait un os flexible appelé hyoïde relié à la mâchoire. L’hyoïde aide les mammifères à mâcher, avaler et téter – une innovation clé qui pourrait être l’un des secrets du succès des mammifères (SN : 8/17/19, p. 8).
5. Œuf non lavé
110 millions d’années
Un petit oiseau est mort avec un œuf (flèche) encore à l’intérieur de son corps, et des problèmes de ponte de cet œuf ont pu conduire à sa mort. Écrasé et aplati au fil du temps par la pression, le spécimen est le premier œuf d’oiseau non lavé trouvé conservé en tant que fossile (SN : 4/13/19, p. 15).
6. Oiseau à long doigt
99 millions d’années
Un morceau d’ambre contenant la patte et le pied droits d’un oiseau de la taille d’un moineau (illustré) a révélé un doigt étrangement long. L’oiseau aurait utilisé cet orteil pour tâtonner à la recherche de nourriture dans des endroits difficiles d’accès (SN Online : 7/11/19).
7. Un minuscule cousin du Tyrannosaurus rex
92 millions d’années
Décennies après sa découverte, un dinosaure a été identifié comme un cousin des tyrannosaures géants. Mesurant à peine un mètre à la hanche, Suskityrannus hazelae (illustré) avait une forte mâchoire et des pattes arrière puissantes, comme son parent plus massif T. rex, qui vivait 24 millions d’années plus tard (SN : 6/8/19, p. 5).
8. La vie après les dinosaures
66 millions à65 millions d’années
L’histoire de la manière dont la vie a rebondi après l’extinction massive des dinosaures nonaviens est racontée par des fossiles découverts dans le Colorado (crânes de mammifères représentés). Les fossiles, datant de moins d’un million d’années après la disparition, révèlent que la taille des mammifères a été multipliée par cinq et que les grandes plantes se sont rapidement diversifiées (SN : 12/7/19, p. 32).
9. Mise en présence
3,8 millions d’années
Un crâne presque complet donne le premier aperçu du visage d’Australopithecus anamensis, la plus ancienne espèce connue du genre hominidé qui comprend A. afarensis, plus connu pour le squelette de Lucy. Cette découverte soulève des questions sur la façon dont les deux espèces étaient liées (SN : 28/9/19, p. 6).
10. Petite souris rouge
3 millions d’années
Une souris ancienne porte les premières traces chimiques identifiables de phéomélanine, pigment difficile à détecter, responsable de la fourrure brun-rouge (SN : 6/22/19, p. 14). La spectroscopie aux rayons X a révélé une fourrure rouge à brune (zones jaunes) sur le dos et les côtés de la souris.
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