En tant que l’un des principaux représentants du mouvement artistique surréaliste, l’œuvre et la façon de vivre de Salvador Dalí examinaient le potentiel créatif de l’inconscient. Le résultat ? Une œuvre excentrique – peintures, films, sculptures, photographies et même poésie – et une façon tout à fait unique de se présenter au monde.
Moustache fine en fil de fer mise à part, Dalí avait également une excellente façon de s’habiller. Dans les années 1930, il a collaboré avec Elsa Schiaparelli sur un tas de créations symbolistes (cri d’alarme pour cette robe à front de homard) et plus tard dans sa vie, il a même créé ses propres bijoux. Quant à son style personnel ? Un mélange de tailleurs masculins et d’accessoires colorés qui attirent l’attention. Sans oublier cette canne…
Aujourd’hui, pour célébrer son anniversaire, nous avons déniché sept des tenues les plus folles de Dalí. Vous cherchez à améliorer votre style artistique ? Voici votre homme…
© Bertrand Rindoff Petroff
Achetez-vous un manteau imprimé léopard
Quand : 23 décembre 1980
Points pour : Les vêtements d’extérieur. S’il y a un manteau par-dessus tout qui a été le plus utilisé dans la garde-robe de Dalí, c’est cette pièce emblématique, longue comme le plancher et imprimée en léopard. Excellente couche finale par-dessus son costume préféré et ses bottes en cuir noir, cette pièce d’armure de grand style a sans aucun doute arrêté la circulation. (NB votre fourrure devrait toujours être fausse, même si celle de Dalí ne l’était pas.)
© Horst P. Horst
Un bon tailleur commence par une bande de craie
Quand : le 1er janvier 1950
Points pour : Tailleur. Dalí était un grand fan et son look caractéristique était un costume à rayures de craie, toujours à double boutonnage. Dalí le gardait boutonné la plupart du temps, mais cela ne l’empêchait pas de porter d’opulents gilets en dessous. Exemple concret : ce modèle métallique doré à simple boutonnage. Un deux-pièces classique associé à quelques surprises sartoriales… C’est comme ça qu’on fait des tenues de soirée.
© Charles Hewitt
Faites en sorte de ressembler à ça en confinement
Quand : 8 janvier 1955
Points pour : Tenue décontractée. Dans notre état actuel d’enfermement, les opportunités de style ont été plus limitées que d’habitude. Mais nous nous sentons certainement plus inspirés après avoir vu à quel point Dalí est superbe dans l’une de ses tenues les plus décontractées : un short large à rayures (ou la moitié inférieure de son pyjama, qui sait), une chemise noire de style occidental (boutonnée à moitié pour plus de confort) et de grosses espadrilles tissées (que nous verrons plus tard). C’est ainsi que l’on s’habille à la maison.
© Fred Ihrt
Accéder au maximum
Quand : 1er novembre 1980
Points pour : Bijoux. Plus tard dans sa vie, Dalí s’est associé au bijoutier d’origine argentine Carlos Alemany pour fabriquer ses propres accessoires uniques faits de réseaux d’émeraudes, de saphirs et de lapis-lazuli. Les bijoux, après tout, étaient un ingrédient essentiel de l’image de l’artiste et nous sommes particulièrement obsédés par ce collier maximal porté sur son caftan.
© Terry Fincher
Il vous faut une chemise à volants
Quand : 29 décembre 1964
Points pour : La chemise à volants. Le costume croisé de Dalí était vraiment un favori et lorsqu’il voulait aller plus loin dans le style, il n’y avait qu’une seule option pour savoir quoi porter en dessous : une chemise blanche à volants. Plus élégante et romantique que certaines de ses tenues plus austères, ce débordement de dentelle à travers les revers de sa veste était un antidote parfait à son tailleur pointu. Si vous cherchez un clin d’œil plus subtil au maître, voici le look à imiter. En temps voulu, nous le ferons certainement.
© Jerry Cooke
Les escarpins changent la donne
Quand : 17 février 1967
Points pour : Les chaussures. Même lorsqu’il portait du noir de la tête aux pieds, Dalí savait encore comment attirer l’attention grâce au pouvoir des chaussures. Sa paire de chaussures la plus emblématique ? Facile : ces espadrilles épaisses, avec un dos tissé et scellées par un ruban noir pour le maintien. Il les a associées à des chaussettes rayées pour un décalage original (mais efficace). L’été arrive à grands pas, c’est donc le moment de s’en procurer une paire.
© Bettmann
Maîtrisez l’art de la superposition
Quand : 7 décembre 1936
Points pour : Les couches. Bien sûr, nous associons surtout Dalí au style excentrique, mais dans ses jeunes années, le tailleur occupait le devant de la scène. Et, bon sang, il a maîtrisé le jeu des superpositions… Sur cette photo, il porte un superbe pantalon en laine plissé à taille haute, associé à une simple chemise à carreaux, une cravate rayée en satin, un blazer en tweed et un énorme pardessus. Le verdict ? Un maître de l’art et du style.
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