Presque toutes les personnes que je rencontre pensent qu’elles ont les épaules rondes. Si vous faites partie de cette catégorie, il est fort probable que vos muscles rhomboïdes soient l’un des problèmes. Des rhomboïdes lâches ou faibles sont un problème contrariant. Le principal problème des rhomboïdes et de la posture, ainsi que de la pratique du yoga, est le manque d’attention portée aux exercices qui engagent et renforcent spécifiquement les rhomboïdes. Notre façon classique de nous tenir droit, de soulever notre poitrine et de rejeter nos épaules en arrière place les rhomboïdes dans une position qu’ils aimeraient vivre sans avoir à fournir le moindre effort. Il existe une longueur de repos idéale pour chaque muscle et placer artificiellement un muscle dans sa longueur idéale n’accomplit pas vraiment ce que des exercices spécifiques destinés à renforcer la force feraient.Le grand rhomboïde s’attache le long de l’épine médiale de l’omoplate et se connecte ensuite à la colonne thoracique de la 2e à la 5e vertèbre. Le petit rhomboïde naît des apophyses épineuses situées à la base du cou (colonne cervicale) et au sommet du dos (colonne thoracique). Comme les rhomboïdes unissent la ceinture scapulaire à la colonne vertébrale, le tonus de ces muscles détermine en grande partie l’équilibre du complexe tête-cou-épaule. Idéalement, les rhomboïdes et un autre muscle, le grand teres, forment une écharpe qui stabilise le mouvement de la partie inférieure de l’omoplate. Lorsque les rhomboïdes perdent leur tonicité et ne peuvent pas s’équilibrer avec le grand teres ou stabiliser l’omoplate, la fonction de soutien de la ceinture scapulaire passe aux muscles spinaux, qui sont censés être des extenseurs ou des érecteurs de la colonne vertébrale.Un autre problème est que si les rhomboïdes sont faibles et que l’omoplate s’écarte, la tête de l’humérus (bras) est en permanence tournée vers l’intérieur, ce qui est lié à la tension du petit pectoral. Nous nous retrouvons souvent dans la situation de la poule et de l’œuf : des rhomboïdes faibles entraînent-ils des pectoraux tendus, ou des pectoraux tendus entraînent-ils des rhomboïdes faibles ? Enfin, j’aime écrire sur le psoas dès que l’occasion se présente, voici donc un lien intéressant entre le psoas et les rhomboïdes. Alors que le grand psoas attache en quelque sorte la ceinture pelvienne aux jambes et à la colonne vertébrale à l’avant du corps, les rhomboïdes relient la ceinture scapulaire à la colonne vertébrale à l’arrière.
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