Jan 08, 2015 – Les piquants de porc-épic sont creux, comme les plumes, et sont fabriqués à partir du même matériau, mais il en va de même pour les poils, et les ongles, et les griffes et les écailles. La plume est une adaptation unique de l’une des substances les plus communes de la nature et elle varie même chez les porcs-épics.
Les porcs-épics africains peuvent peser jusqu’à 60 livres et ont des piquants aussi épais que des pailles de soda. Martha Foley et le Dr Curt Stager parlent de sujets « piquants ».
Martha Foley : Nous avons eu une question d’un auditeur sur les piquants de porc-épic, et son point de départ était son chien – qui a la relation la plus intime avec les porcs-épics – mais il pensait aux piquants et a noté à quel point ils ressemblent à des plumes.
Curt Stager : C’est une observation soignée, et je n’y avais jamais pensé, mais c’est tout à fait logique. En fait, les plumes et les piquants de porc-épic sont faits de la même matière. La même chose que les cheveux, en fait, les piquants de porc-épic sont des poils modifiés.
MF : Ils sont considérés comme des cheveux ?
CS : Oui, c’est une excroissance protéique de la peau, comme les plumes, c’est de la kératine.
MF : Donc les plumes seraient-elles aussi considérées comme des cheveux ?
CS : On pourrait presque dire que ce serait comme un cheveu modifié, si on remonte dans l’échelle des temps de l’évolution, et qu’on remonte à l’ère mésozoïque, quand les choses de type reptile donnaient naissance à des choses de type oiseau et aux mammifères, les reptiles ont en fait des excroissances de protéines sur leur peau aussi, les écailles, et on spécule que les cheveux et les plumes seraient tous deux nés d’une sorte d’écaille, qui est faite de la même matière kératinique. Nos ongles et les griffes des animaux sont faits de la même matière.
MF : Ok, mais revenons aux piquants. C’est notre point de départ. Mais ils sont. … la base ressemble définitivement à des plumes.
CS : Oui, et c’est cette tige creuse avec cet intérieur pulpeux. En fait, en y réfléchissant, cette comparaison entre les piquants de porc-épic et les plumes est intéressante, parce qu’il y a en fait un type de porc-épic en Afrique, ils sont appelés porc-épic à queue en brosse, où si vous regardez de près les piquants, ils ont des petits barbillons plumeux en dents de scie qui sortent sur le côté.
MF : Vous voulez dire, plus d’un. Les nôtres ont en quelque sorte un seul barbillon au bout.
CS : C’est vrai, les nôtres sont barbelés, mais les barbes sont en quelque sorte plates ; elles sont un peu difficiles à voir, et elles pointent vers le bas de la tige donc ça ancre en quelque sorte la plume dans vous.
MF : Très bien, ouais.
CS : Ceux-ci, si vous regardez le piquant, qui descend de chaque côté de la tige, il aurait l’air un peu flou ; ce n’est pas vraiment doux, et ce sont des sortes de dents de scie, donc ça fait plus mal je suppose quand ça rentre. Mais ils ne sont pas dirigés vers le bas et vous pourriez dire : « mon garçon, ça ressemble un peu à une plume, aussi. »
MF : Est-ce qu’il y a beaucoup de piquants de porc-épic différents ?
CS : Oui, il y a beaucoup de sortes de porcs-épics. Ils vivent à peu près partout dans le monde, toutes les espèces différentes. L’un des plus gros en Afrique fait environ 60 et quelques livres.
MF : Wow, comme un gros castor, ou quelque chose comme ça.
CS : Ouais, j’en ai effectivement vu un en conduisant sur la route la nuit en Afrique de l’Est, c’était vraiment effrayant. C’était comme voir je ne sais quoi – un buisson marchant sur la route avec ces longs piquants.
MF : De longs piquants ?
CS : Ouais, certains des piquants là-dedans sont à peu près aussi épais qu’un crayon.
MF : Est-ce qu’ils ont des barbes vraiment grosses au bout ?
CS : Eh bien, je n’ai pas été coincé par elle, donc je ne sais pas, mais elle n’avait probablement pas besoin de grands barbes avec quelque chose d’aussi grand. Mais aussi, ce genre de porc-épic fait du bruit avec ses piquants. Les pointes de certains de ces piquants vont tomber et puis l’intérieur pulpeux tombe aussi, donc ils sont comme ces arbres creux ou des pailles ou des tasses.
MF : Faire une sorte de joli effet de cliquetis, je parie.
CS : C’est vrai, quand ils se frappent, et puis il y a d’autres piquants parmi eux qui vont agir comme un clapet et faire beaucoup de bruit.
MF : Alors, comment font-ils pour que les piquants se tiennent debout ?
CS : C’était un mystère jusqu’à relativement récemment. Je faisais une recherche sur le web et j’ai trouvé qu’un chercheur prétend avoir compris comment les muscles fonctionnent pour que les piquants se dressent. C’est un peu comme des stores vénitiens, où tous les piquants sont couchés contre la peau, comme un gros bouquet d’arbres, et la base de chaque piquant a une bande de muscle qui remonte le long de son voisin. Mais au lieu de se connecter à la base de son voisin, elle se connecte plus haut, juste sous la peau où le piquant émerge.
MF : Donc ils se tirent mutuellement vers le haut ?
CS : Oui, donc quand le muscle se contracte, il va tirer la base du voisin vers le milieu du suivant et ils vont tous se redresser et ensuite il suffit de détendre le muscle et ils retombent tous.
MF : Eh bien, je vais faire attention.
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