L’alcool est un dépresseur du système nerveux central. En petites quantités, la plupart des gens éprouvent des sensations de détente car l’alcool  » déprime  » l’activité cérébrale. À mesure que la consommation d’alcool augmente et que les niveaux d’alcool dans le corps s’élèvent, certaines parties du cerveau sont affectées et des déclins de fonctionnement se produisent.
Le cerveau contrôle les fonctions supérieures, comme la vision, les émotions, le raisonnement et la reconnaissance. Lorsque l’alcool déprime le cerveau, les inhibitions sont réduites, le jugement est affecté et des troubles de la vision, du mouvement et de la parole apparaissent. Ces effets ont conduit à qualifier l’alcool de « lubrifiant social », car les individus sont souvent moins inhibés et plus enclins à engager des conversations et à se dévoiler davantage qu’ils ne le feraient en étant sobres. N’oubliez pas que le jugement est également altéré et qu’une personne peut être embarrassée par ses actions et ses conversations qui ont eu lieu sous l’influence de l’alcool. Cela se produit à des taux d’alcoolémie de 0,01 % à 0,30 %.

Le cervelet coordonne les mouvements, ainsi, lorsqu’il est déprimé par l’alcool, l’effet est une coordination altérée, des réflexes ralentis et un équilibre altéré. Ce sont là quelques-uns des effets que l’on peut évaluer lorsqu’on demande à une personne de marcher en ligne droite, de se tenir en équilibre sur un pied, etc. Ces déficiences se produisent à des taux d’alcoolémie de 0,15 % à 0,35 %.

La moelle contrôle les fonctions de survie de base, notamment la régulation des systèmes cardiaque et respiratoire. Lorsque des quantités considérables d’alcool ont été consommées, l’effet peut être toxique et mortel. Lorsque la moelle est déprimée, le rythme cardiaque et la pression artérielle d’un individu peuvent chuter à des niveaux dangereux et la respiration diminue de manière significative. L’intoxication alcoolique peut entraîner la mort lorsque le rythme cardiaque et la respiration cessent. Ces effets dangereux peuvent se produire à des taux d’alcoolémie aussi bas que 0,30 %.