Cela fait 15 ans que le coureur de quatrième génération Adam Petty est mort lors d’une séance d’entraînement pour le Busch 200. Bien qu’il y ait eu deux accidents mortels cette année-là, il y a relativement peu d’accidents mortels pour un sport qui peut voir des vitesses franchir plus de 200 miles par heure. La carte ci-dessous montre tous les accidents mortels survenus lors d’essais ou de compétitions depuis la création du NASCAR en 1948. Vous pouvez regrouper par année, événement, circuit, série et l’activité pendant l’accident (comme les qualifications ou les essais).
Voir les accidents mortels de NASCAR dans une carte plein écran
Adam Petty était le fils de Kyle Petty, le petit-fils de Richard Petty et l’arrière-petit-fils du pionnier de la NASCAR, Lee Petty. Le plus jeune des Petty n’avait que 19 ans lorsqu’il est mort sur le New Hampshire Motor Speedway. Ce circuit, ou piste de course, a connu un autre décès, plus tard en 2000, lorsque Kenny Irwin, Jr, s’est écrasé dans le même virage que Petty. Les deux hommes ont souffert d’une fracture basilaire du crâne. À part Irwin et Petty, aucun autre coureur n’est décédé sur ce circuit.
Le Daytona International Speedway a connu le plus grand nombre d’accidents mortels. Célèbre pour le Daytona 500, le circuit accueille également de nombreux autres événements, la raison la plus probable pour laquelle 14 pilotes y ont perdu la vie. Le premier a eu lieu en 1961, le plus récent étant Dale Earnhardt lors du Daytona 500 de 2001.
La NASCAR dans son ensemble n’a pas connu de décès au volant depuis 2009, ce qui la place à plus d’une demi-décennie. Le sport est devenu indéniablement plus sûr. Les années 1950 ont connu 17 décès, et il y en a eu 10 dans les années 1960. Les années 1970 ont connu une baisse, avec seulement six décès, mais les années 1980 sont la deuxième décennie la plus dangereuse avec 14 accidents mortels. Il y en a eu 11 dans les années 1990 et neuf dans les années 2000.
L’année la plus fatale a été 1956, avec cinq décès.
Le moment le plus fréquent pour un accident mortel, sans surprise, est pendant une course. Plus de la moitié de tous les décès (46) ont eu lieu pendant la compétition, lorsque la piste est souvent bondée et que l’épreuve est en jeu. Viennent ensuite les essais (11) et les qualifications (8). Seuls trois pilotes sont morts pendant les essais, dont deux dans les années 60.
Bien sûr, conduire vite est une activité risquée, mais aussi de plus en plus axée sur la sécurité. Pour éviter les fractures du crâne basilaire, la NASCAR et d’autres sports automobiles exigent désormais que les pilotes portent des dispositifs de retenue de la tête et du cou. Avec de la chance et de nouvelles innovations, peut-être y aura-t-il très peu de conducteurs supplémentaires ajoutés à cette carte.
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