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L’aortographie consiste à placer un cathéter dans l’aorte et à injecter un produit de contraste tout en prenant des radiographies de l’aorte. Cette procédure est connue sous le nom d’aortographie. Le diagnostic d’une dissection aortique peut être posé par la visualisation du lambeau intimal et l’écoulement du produit de contraste dans la vraie et la fausse lumière. Le cathéter doit être introduit par l’artère fémorale droite, car dans environ deux tiers des cas, la dissection aortique se propage dans l’artère iliaque commune gauche.
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L’aortographie était auparavant considérée comme l’examen de référence pour le diagnostic de la dissection aortique, avec une sensibilité allant jusqu’à 80% et une spécificité d’environ 94%. Il est particulièrement mauvais dans le diagnostic des cas où la dissection est due à une hémorragie au sein de la média sans aucune déchirure intimale initiatrice.
L’avantage de l’aortogramme dans le diagnostic de la dissection aortique est qu’il peut délimiter l’étendue de l’implication de l’aorte et des vaisseaux secondaires et peut diagnostiquer une insuffisance aortique. Les inconvénients de l’aortographie sont qu’il s’agit d’une procédure invasive et qu’elle nécessite l’utilisation d’un produit de contraste iodé.
L’aortographie a été largement remplacée par les outils diagnostiques que sont l’IRM, le scanner et l’échocardiographie transœsophagienne (ETO) qui ont tous une sensibilité élevée. L’ETO est privilégiée dans les situations d’urgence, car elle est relativement non invasive et constitue une procédure rapide (plus que l’IRM, qui peut prendre des heures).
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