De nombreuses personnes qui consultent un avocat criminel de Toronto ne reconnaissent pas la distinction entre être accusé d’une infraction criminelle et être condamné pour une infraction criminelle. Les avocats criminels doivent s’assurer d’expliquer clairement cette distinction à leurs clients pour atténuer toute confusion.
Une autre distinction prudente qui doit être expliquée avec précaution par un avocat criminel de Toronto est la distinction entre la preuve requise pour accuser quelqu’un et la preuve et le niveau de preuve requis pour condamner quelqu’un d’une infraction criminelle. La jurisprudence a clairement établi que le seuil pour être accusé d’une infraction est substantiellement plus bas que le seuil requis pour être condamné d’une infraction criminelle.
Les agents de police exigent simplement des motifs raisonnables et probables basés sur une composante subjective et objective, qui peuvent être satisfaits avec un scintilla de preuve qu’une infraction a été commise. À l’inverse, le procureur de la Couronne a le fardeau de prouver chaque élément d’une infraction criminelle au-delà d’un doute raisonnable, ce qui est beaucoup plus proche d’une norme de certitude raisonnable.
La partie troublante est que même lorsqu’une personne est accusée d’une infraction criminelle et plus tard déclarée non coupable de cette infraction, les informations relatives à l’infraction demeurent parmi les tribunaux et les forces de police. Ces informations sont appelées « non condamnation » et comprennent les éléments suivants : les accusations retirées, les acquittements et même les plaintes pour lesquelles aucune accusation n’a été portée.
La plupart des gens sont déjà conscients du fait qu’un casier judiciaire peut les priver d’un emploi, d’un poste bénévole et même de l’entrée aux États-Unis. Ce que l’on sait moins et qui devrait préoccuper grandement les Canadiens, c’est que même le fait d’être accusé d’une infraction peut entraîner des conséquences négatives similaires. Certaines vérifications des antécédents criminels divulguent plus d’informations que les seules condamnations. Ces recherches plus approfondies sont appelées « vérifications des renseignements policiers » ou « vérifications du secteur vulnérable » et révèlent fréquemment un large éventail d’informations de non-condamnation.
Un pays comme le Canada, où la marque de fabrique du système juridique est fondée sur la présomption d’innocence, devrait être vigilant quant à la protection des informations de non-condamnation, car elles compromettent directement la vie privée, la dignité et les droits à l’égalité des individus. Le traitement préjudiciable des personnes qui ont seulement été accusées d’une infraction et déclarées non coupables ne s’accorde pas avec les valeurs inscrites dans la Charte canadienne des droits et libertés.
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