Crédit photo : Shaun Llewellyn

Lorsque vous pensez à des « beat drops », vous vous imaginez probablement un mec blanc avec des lunettes de soleil vous montrant un mix dubstep merdique tout en chuchotant : « Wait for it…. attends-le… »

Mais un beat drop est bien plus qu’un truc qui rend les gens super excités quand ils prennent de l’ecstasy ; c’est une partie essentielle de l’expérience de la musique – du hip-hop en particulier.

Passons en revue les beat drops les plus orgasmiques des années 2010 – jusqu’à présent. J’ai rassemblé un groupe des meilleurs scientifiques du monde pour compiler ces données avec précision. Si vous n’êtes pas d’accord, voyez ça avec Neil deGrasse Tyson.

Pour vous faciliter la tâche, nous avons compilé cette liste sous la forme d’une playlist Spotify. Vous êtes les bienvenus.

Big Sean – « Dance (A$$) »

Bien que ce ne soit pas le plus lyrique, je serai damné si « Dance » n’est pas PÉNiblement accrocheur d’une manière qui est susceptible de faire exploser votre autoradio. En particulier, la pièce à conviction A, qui arrive au bout de 10 secondes. Si vous êtes bourré et que vous entendez cette chanson en boîte de nuit et que vous n’êtes pas excité, vous êtes mort à l’intérieur. Tu es… Mort. A l’intérieur.

NIVEAU D’EPICERIE : Regarder toutes les scènes de bataille dans 300 pendant que vous êtes sous DMT avec Joe Rogan.

DJ Snake & Lil Jon – « Turn Down for What »

Je sais que vous êtes sceptique. Et pour tout vous dire : cette jam de 2013 me donne des flashbacks vietnamiens d’avoir été à des fêtes de fraternité entourées de mecs nommés Brad. Mais il a toujours l’un des beat drops les plus fous de l’histoire de l’humanité, et aucune quantité de garçons de fraternité portant des débardeurs « Suns Out Guns Out » ne changera jamais cela.

NIVEAU D’ÉPICENCE : Une fête avec des bâtons lumineux dans une boîte de nuit trash située sur la lune.

J. Cole – « A Tale of 2 Citiez »

Un beat sinistre et lugubre sonne comme le ping effrayant de quelqu’un qui frappe à votre porte à 3 heures du matin (probablement juste un témoin de Jéhovah très pressant). Quand j’aurai un enfant, je jure devant Dieu que je ferai en sorte que ses premiers mots soient « J. Cole est devenu Platinum sans caractéristiques ».

NIVEAU D’ÉPICENCE : Quand vous voyez Michael Myers entrer dans une maison avec un couteau et que vous savez que la merde est sur le point de devenir réelle.

Travis Scott – « goosebumps »

J’ai écouté cette chanson tellement de fois que lorsque j’essaie de la jouer sur mon iPhone, Siri crie littéralement « ENCORE ? ! ». J’aime prétendre que c’est une chanson d’amour même si elle parle clairement de drogue. Qu’est-ce que je peux dire, je suis un romantique. Entendre la voix auto-accordée de Travis crooner « I GET THOSE GOOSEBUMPS EVERY TIME » lorsque le rythme se déclenche enfin est l’une des plus belles choses de la vie.

NIVEAU D’ÉPICENCE : La toute première fois que vous avez vu Tyson mordre l’oreille de Holyfield et vous n’étiez même pas si surpris que ça.

2 Chainz – « Birthday Song » ft. Kanye West

Ce smash radio a les paroles légendaires « She got a big booty so I call her Big Booty », qui est une citation que 2 Chainz a volée à Mark Twain. Mais le beat drop du début est fou. C’est étrangement sombre et cinématographique pour une chanson sur les culs.

NIVEAU D’ÉPICENCE : Jouer à Mario Kart avec Jésus.

Travis Scott – « Upper Echelon » ft. T.I. & 2 Chainz

« Il met Travis Scott sur la liste deux fois ?! » Vous avez sacrément raison. Dans un monde juste, Travis occuperait probablement toute la liste, mais c’est une autre histoire. Ce beat est un explgasme sonique, activant des neurotransmetteurs dans votre cerveau qui ne seraient autrement activés que par l’héroïne ou les rediffusions de Kenan & Kel. Wow!

NIVEAU D’ÉPICENCE : Regarder Godzilla chier sur la tour Trump.

A$AP Ferg – « Work (Remix) » ft. A$AP Rocky, French Montana, Trinidad James & ScHoolboy Q

Ce morceau de trapster infectieux d’A$AP Ferg met en vedette Trinidad James, ce qui signifie qu’il date définitivement de 2013, mais il est aussi toujours garanti de faire démarrer la fête, même si la fête, c’est juste vous seul dans votre voiture en espérant que ce joint ne vous rendra pas paranoïaque à nouveau.

NIVEAU D’EPICNIE : Terry Crews qui vous regarde fixement.

Meek Mill – « Dreams and Nightmares »

Les bonnes choses arrivent à ceux qui attendent. Ce morceau d’introduction de 2012 est une montée en puissance lunatique et prudente qui gagne lentement en intensité pour finalement passer à la vitesse supérieure vers les deux minutes. Il est sur la courte liste des plus grandes intros et aussi très probablement la seule chose rédhibitoire sur les sports de Philadelphie.

NIVEAU D’EPICNIE : Découvrir que votre bosse en bas n’est qu’un poil incarné et non un herpès.

Kanye West – « Father Stretch My Hands, Pt. 1 »

Ces mots emblématiques – « Si Young Metro ne te fait pas confiance, je vais te tirer dessus » – sont gravés dans notre cerveau. Il est également probable qu’ils expliquent l’assassinat de Kennedy. Le chœur gospel spirituel qui explose dans le chant soul de Kid Cudi pourrait ressusciter un cadavre s’il est légalement mort depuis moins de cinq minutes.

NIVEAU D’EPICNIE : Regarder John Wick assassiner brutalement tous ceux qui ont été méchants avec son chien.

Drake – « Know Yourself »

Écouter Drake crier « I WAS RUNNING THROUGH THE 6 WITH MY WOES » lorsque le beat change à 1:47 changera votre température centrale. C’est enivrant. C’est tellement euphorique que ça vous distrait du fait que « Running through the 6 with my woes » est littéralement juste une façon plus cool de dire « Je traînais au Canada avec mes amis ». Légendaire.

NIVEAU D’ÉPICENCE : Cette fin traumatisante d’Avengers : Infinity War dont je ne me suis toujours pas remis émotionnellement.

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